La table de dissection

Veronica se tenait le dos droit sur une chaise. Devant elle se tenait Ryan, coucher sur ce qu’elle appelait « sa table de dissection » mais qui n’était en fait qu’une espèce de planche qui tenait lieu de lit d’hôpital pour cobaye. Les murs, plancher et plafond étaient blanc immaculé, comme si une équipe de nettoyage passait là chaque jour. Il n’avait plus ses vêtements fétiches, remplacer par quelques choses de plus commode pour les scientifiques. Il était vêtu d’une petite tenue blanche qu’elle appelait « tenu d’hôpital », tant par sa légèreté que par son manque d’attrait total. Si on lui avait laissé le choix, elle ne serait jamais entrée dans cette salle. Mais on lui avait sommairement dit que sa présence y était souhaitée. Enfin, n’ayant pas le choix et après avoir été mis au parfum, elle était allée s’installer. Pourquoi elle ? Pour la même raison qu’elle avait dû prendre son rôle dans la forêt, probablement.

Combien de jours s’étaient écoulés ? Presque une semaine. Une semaine, c’était assez pour faire partir l’odeur de Whisky – gracieuseté de Ryan. Une semaine, c’était assez pour avoir récupérer des forces. Elle avait encore un bandage au niveau de l’épaule et ses autres écorchures semblaient avoir bien cicatrisé. Elle avait repris des couleurs et semblait fraîche comme une rose. En la regardant, on ne se douterait de rien. On ne se douterait pas, en la croisant dans la rue, à quel point elle est folle et travaille pour des plus fous qu’elle. On ne se douterait pas à quel point elle peut être brutale, sardonique et… enfin la liste était longue !

Alors ils avaient cessé les tranquillisants, et Ryan commençait à immerger dans la dure réalité. Tout naturellement, lorsqu’il eut porté ses yeux dans sa direction, elle leva un doigt en l’air.

« Vous voyez combien de doigts ? »

Des voix a peine audible, une douleur quelconque et comble du bonheur, le tournit. Bien-sûr il n'était que partiellement conscient et sa vision était plutôt sombre et embrouillé, appercevant une lumière a la fois intense mais floue. Son environement devint a nouveau calme et il sombra dans un profond sommeil. Cétait comme ci son horloge interne s'était totalement déréglé... Ryan était a présent réveillé mais il lui était impossible d'être certain d'une date précise, la seule question qu'il lui trottait en tête, était cependant ; ou pouvait-il bien se trouver et surtout quece qu'on lui avait fait? Quand il vit Veronica, il comprit de tout de suite ou il se trouvait. De plus la pièce faussement trompeuse ressemblant a celle d'une salle chirurgicale mais en plus propre, laissait présager le pire.

« Vous voyez combien de doigts ? »

Soudain ses pensées devinrent pour le moins confuse et le doigt que la Umbrella lui affichait a la figure, le sergent le discernait parfaitement et le voyait a répetition dans sa tête, ce doigt ne cessait pas d'appuyer sur la détente. En temps normal il lui aurait répondu un nombre aléatoire question de la taquiner un peu, mais étrangement pour cette fois il n'avait aucunement le goût de jouer...

- Un.

Répondit-il d'un ton spécialement neutre et las, avant de se redresser facilement a son grand étonnement. Il fallait croire que Umbrella ne lui avait pas fais si mal que sa après tout, mise a part une marque de seringue aux deux pli du bras. Miller pensa au pire une instant mais il était pourtant entié et en déduisit qu'il dormait depuis bien longtemps déjà, donc a coup sûr il s'agissait d'intraveineuse et de tranquilisant pensa t'il. Puis d'un regard moins commode qu'à l'habitude il dévisagea Veronica.

- J'avais raison, vous m'avez trahis...

Le ton employer par le policier se termina néanmoins par une pointe d'ironie, chose que d'habitude il était loin de maîtriser comme la jeune femme, mais cette fois il s'avéra très convaincant. Sans prendre réellement conscience de son attitude déplaisante Ryan se leva en direction de Veronica mais cette fois, il redevînt plus doux comme s'il ne l'avait jamais regardé croche. Une brève mais forte douleur lui passa dans tout le crâne, comme s'il ressentait a nouveau la crosse de l'arme qui lui heurtait l'arrière de la tête.

Elle l'avait frapper, il se souvenait a présent... Une décharge aussi brève que sa douleur au crâne lui traversa soudainement tout le corps cette fois, il se retint a peine sur une petite table métallique ou reposaient plusieurs objets chirurgicaux immaculé, comme si l'ont avaient prévu qu'une urgence pouvait éventuellement se produire.

La douleur semblait en évidence insupportable, a chaque fois qu'elle se présentait... Déglutissant difficilement et arquer de l'avant comme s'il se préparait a vomir, Miller leva le regard vers la Umbrella posant a la fois sans vraiment le vouloir sa main sur le genou à découvert de celle-ci. Cette fois, son regard semblait implorateur.

- Veronica, quece qui m'arrive bon sang?!

Puis la mystérieuse douleur commença enfin a s'estomper et Ryan essoufler l'espace d'une minute, reprit vite une respiration normal tout en continuant de fixer la jeune femme.

Veronica reposa sa main, gardant un air peu sérieux, tout comme sa question. Lui souhaiter bon réveil aurait tout aussi bien fait l’affaire. Elle s’installa confortable sur son banc à dossier, en s’y calant un peu plus, puis croisa une jambe par-dessus une autre. Son regard perçant suivit les déplacements de Ryan. Plus spécialement ce qu’il regardait. Ainsi, elle suivit mentalement le développement des idées que le cobaye pouvait avoir. Mais apparemment, il était soulagé d’être entier, comme si Umbrella avait pour habitude de dépecer ses victimes… Ce qui, à bien y penser, n’était peut-être pas totalement faux. Au moins n’avait-il pas eu d’effets secondaires à l’inoculation du virus, du moins rien de visible et de désagréable à l’œil. Elle remarqua que ses os saillait plus sur son visage ; bien sûr, il n’avait pas pu prendre de poids pendant sa petite convalescence forcée.

Veronica fut un peu surprise de l’attitude presque agressive et totalement ironique de Ryan. Mais, tout compte fait, il n’y avait sûrement rien d’étonnant là-dedans ; il était enfermé contre son gré, il ignorait ce qui c’était passé… il devait être perdu et elle c’était joué de lui. Mais, trahir ? Ses lèvres se relevèrent dans un pli moqueur, oubliant le ton qu’il avait utilisé pour l’aborder.

« Pour vous trahir, il aurait d’abord fallu que je sois de votre côté, l’es-je seulement déjà été ? »

Elle suivit chacun de ses déplacements et de ses gestes, jusqu’à ce qu’une douleur le traverse de part en part. Visiblement, il était la proie de quelque chose de désagréable se produisant en lui. Loin d’en éprouver quelque chose, elle pencha la tête sur le côté, de la même manière que si elle aurait examiné des insectes au microscope. Ryan était un gros insecte vivant dont les gestes et les effets du virus étaient à déterminés.

« Ça fait mal ? »

S’enquit-elle simplement. Puis, il trouva la force de poser son regard sur elle. Elle cligna à peine de l’œil lorsqu’elle sentit sa froide main se poser sur son genou à découvert. Mais ce n’était pas une jupe qu’elle portait, ou tout autre chose plus classique. En effet, Veronica n’avait pas revêtu quelque chose de plus conforme à cet établissement et ce qu’on s’attend à y retrouver. Défiant toutes les lois et tous les regards de ses scientifiques coincés elle avait enfilé une paire de jean foncé qui lui arrivait à la mi-cuisse, dévoilant ainsi un peu plus de peau que nécessaire. Alors que le bas faisait un peu rebelle, le haut qu’elle portait était très classe. Un mélange de noir et de blanc éclatant. Au pied, elle portait de petit mocassin agréable de teinte noir. Elle semblait très à son aise dans cette tenue, même si le lieu ne semblait pas le plus approprié.

Puis, vu la face de Ryan et son rythme respiratoire rétablit, Veronica en déduisit que la douleur qui l’avait assiéger si brutalement venait maintenant de s’estomper.

« Intéressant… Dites-moi, vous vous sentez comment ? »

Voilà tout ce qu’elle trouvait à répondre et, malgré le fait qu’elle lui demande comment il se sentait intérieurement, on pouvait se demander si cela l’intéressait vraiment, si elle posait la question parce qu’elle s’inquiétait ; elle ne s’était jamais inquiété de sa santé… alors, à n’en pas douter, seule le caractère « insecte » ou « rat de laboratoire » l’intéressait chez lui.

Une vive colère s'accentua soudainement en Ryan quand la Umbrella lui avoua n'avoir jamais vraiment été de son côté, elle lui demanda sans visible compassion s'il ressentait de la douleur, il n'y répondit même pas. Il était a présent certain que quelque chose clochait chez le sergent, Umbrella ne s'était pas contenté de lui donner des somnifères et il ne s'agissait surement pas d'un placebo... Pour répondre involontairement a la question de Veronica, Miller vomit sur les mocassin de celle-ci. Quoi qu'il en soit, c'était clair qu'il fallait que sa sorteet Ryan se senti encore mieu après avoir vidé le contenu de son estomac.

Grandement contrarié, dix fois plus qu'il ne l'aurait été dans son état normal, le policier se releva brusquement jettant un regard inquiétant a la jeune femme.

Il vint pour lui aggriper le bras quand une brique de conscience le ramena a la raison, il semblait lutter contre ses propres gestes. Son agressivité devint anormal quand il remarqua enfin qu'il n'avait plus ses vêtements, mais de simples habits standard d'hôpital. Ryan pesait certainement cinqs kilos de moins qu'auparavant et en temps normal il aurait du se sentir affaibli, mais une étrange force semblait sommeiller en lui et il le savait...

Il refusait de se l'admettre mais quelque chose semblait s'ataquer a son propre corps de l'intérieur, calmé en apparence Miller lui clamait a nouveau son aide pour ensuite hurler tout en envoyant valser d'une force inexpliqué, la table d'outillages chirurgicaux au fond de la pièce.

Ryan, en apparence, semblait maintenant réaliser ses nouveaux attributs. Reprenant son sang froid, il se pencha vers la Umbrella plongeant son regard dans le sien...

- Dites moi comment sortir d'ici et combien de gardes se trouve a l'extérieur.

Dit-il d'une voix machinal et sans expression, Veronica pouvait facilement constater que par instants Ryan n'était pas Ryan. Du moins quelque chose le perturbait grandement et ce, son insue.

D’accord… il l’avait fait exprès ! Il ne pouvait pas en être autrement. Comment vomir sur quelqu’un sans en avoir vraiment envie ? Volontairement ou pas, Veronica devait avoir envie de l’ouvrir pour lui arracher l’estomac afin qu’il ne recommence pas. Elle eut à peine le temps de décroiser les jambes que le liquide chaud et dégueulasse lui éclaboussa les pieds, soit ses mocassins noirs. Ses yeux prirent la même teintes et, tout d’un coup, les évènements d’il y a une semaine lui revinrent à la mémoire ; elle avait eu une pause mérité de cet imbécile, et voilà qu’il revenait à la charge à la puissance dix. Elle se rappelait alors ce qui l'avait irrité chez lui. Se redressant tout de suite elle lui décocha ce qui ressemblait à une gifle, rien de mieux, même si l’envie de lui l’acérer le visage avec ses ongles s’étaient fait également sentir. Veronica se recula et enleva ses mocassins adorés sans les toucher et sans non plus quitter son air de démon sur le point de faire un massacre. Elle remarqua le même regard – à quelques détails près – chez Ryan, ce qui lui enleva le goût de lui donner la droite qu’il méritait ; pas parce qu’elle avait peur, mais parce qu’elle avait été surprise de voir cet air chez lui qui ne prenait que des airs affable et pitoyable.

La grande main de Ryan s’approcha d’elle mais, comme s’il lutait avec sa propre conscience, il arrêta son geste et recula le bras. À ne pas s’y méprendre, il avait été sur le point de l’agripper par le bras. Lui qui avait même de la misère à la bousculer ! Prit d’une rage incontrôlé il envoya ensuite un plateau roulette valser contre le mur plus loin. Veronica sursauta à peine et analysa la situation, ce qui venait de se passer. D’ailleurs, les scientifiques derrière la vitre plus que blindée devaient également être en plein débat. À moins qu’ils n’ait sortit le champagne pour fêter cette soit disant réussite sur l’insecte.

Sans bouger d’un pouce, elle fixa Ryan dans les yeux. Bien, elle qui le trouvait mou, autant dans ses gestes que dans ses mots, elle serait finalement peut-être servit avec ce revirement de situation. Malgré tout, elle ne semblait pas avoir peur de lui. Gardant un ton totalement neutre et calme, elle lui répondit ;

« Vous ne sortirez pas d’ici, Miller. Il n’y a aucune issue. Si c’est à cause des vêtements, j’ai entendu dire que le complet blanc revenait à la mode. »

Celui qui était suposément Ryan, voyait très bien que la Umbrella ne semblait pas avoir peur de lui en le regardant dans les yeux et cela l'irritait. La goutte qui fit déborder le vase fût quand Veronica lui affirma qu'il n'y avait aucune issue et quand elle fit aussi allusion a son habillement qui revenait a la mode ce qui était totalement absurde. Il sourit et d'un mouvement plus que lent, il posa sa main sur l'épaule de la jeune femme et y ressera sa poigne jusqu'à ce que l'expression faciale de celle-ci ne change. Heureusement pour elle il ne s'agissait pas de celle ou se trouvait sa blessure de la semaine dernière...

- Alors, vous êtes vraiment certaine de ce que vous affirmez ?

Autant dans l'intonnation de voix que dans le regard, on pouvait voir a qu'elle point le Ryan de d'habitude était absent. Le sergent fixant la grande vitrine miroire se trouvant a l'extrémité de la pièce, se doutais très bien qu'il y avait assurément des gens qui observait la scène bien en sécurité. Ce grand carré de verre étant a coup sûr blindé, le policier se doutait très bien que ses chances d'en venir a bout s'avérait faible.

Reprenant un ton des plus sérieux, Miller tourna la tête vers Veronica tout en lui précisant a nouveau de le faire évader, il n'entendait plus a rire et cela se voyait.

- Vous avez assurément un passe partout sur vous, qui vous donne accès a tout le batîment, vous allez être gentille et l'utiliser, d'accord?

Dit-il tout en relâchant sa prise sur l'épaule de la Umbrella, le comportement de Ryan était anormal mais qui s'en soucirait? Après tout il ni avait que des individus dépourvu de morale et de toute normalité se trouvant dans cette endroit.

Non mais, pour qui se prenait-il réellement ? Pensait-il qu’il allait réussir à l’intimider par ce regard de colère froide ? Le petit scarabée avait encore à apprendre ! Il avait certainement dû la regarder trop souvent faire, et maintenant il la copiait. Et il la copiait avec une certaine réussite déconcertante. Enfin, cette explication aurait été la plus simple, mais, plongée dans son regard, Veronica remarqua que quelque chose clochait. Malgré sa remarque, elle vit Ryan sourire. Mais pas un de ses sourires agréable et niais. Elle allait ouvrir la bouche pour répliquer quelque chose sur son attitude complètement stupide, lorsque sa main se plaqua sur son épaule. Surprise par cette réaction inattendue, elle ne réagit d’abord pas. Et, bien, il ne se gênait pas ! Elle allait le remettre à sa place lorsqu’elle sentit la poigne de Ryan se faire plus ferme, lui causant une certaine douleur, déformant ses traits calme et neutre. Par pure réflexe, elle crispa ses mains sur le poignet de Ryan, mais impossible de le faire lâcher prise.

Ainsi, il usait la force pour venir à ses fins ! Ça, c’était son mode d’opération ! Jamais il n’avait osé lever le moindre petit doigt contre elle et, en même temps, elle avait pensé être immunisé contre Ryan par ce simple fait limpide et innocent. Même si, clairement, elle n’avait jamais rien eu à craindre de lui ! Et même maintenant, elle se refusait à le craindre, comme elle n’avait jamais laissé personne l’intimidé aussi grossièrement. Alors, l’évidence lui vint tout naturellement ; le sérum ne lui avait pas juste donné de la force, il jouait sur son humeur, ses sentiments.

Lorsqu’il relâcha sa prise, Veronica se frotta l’épaule et la bougea un peu comme pour s’assurer qu’elle n’avait rien de briser, ou bien pour dégourdir son membre. Son visage reprit aussitôt un air glacial. Sans prendre la peine de lui répondre, et plus vive que l’éclair, elle lui donna un coup de pied à l’entrejambe de sorte qu’il se retrouve plié de douleur à son tour. S’il était super fort, elle doutait qu’il soit super résistant ! Nue pied sur le carrelage, elle fit quelque pas dans la pièce, puis déclara en le prenant de haut ;

« Si vous croyez qu’il suffit d’agiter vos petits doigts pour tirer quelque chose de moi, alors vous êtes plus idiot que je le pensais. Un passe partout sur moi ? Et où l’aurais-je mis exactement ? »

Ses mains se promenèrent au niveau de sa paire de jean où elle aurait pu difficilement glisser une carte, devant, comme derrière.

« Mystère résolue ! Maintenant, vous allez être un gentil cobaye et vous asseoir. »

L'air furieuse elle se leva en un instant et lui asséna un coup dans l'aine, ce qui provoqua une forte douleur a l'agent qui tomba au sol pendant quelques instants. Le temps qu'elle ne dise ce qu'elle avait a dire, il se remit debout. D'un air narquois il leva une main et bougea son index de gauche a droite faisant comprendre a la Umbrella, qu'elle venait de faire là une erreur monumentale. Voyant qu'elle n'avait clairement aucun passe de la base, il la saisit par le cou plus vite qu'elle ne l'avait frappé...

- Alors vous serez mon laissez passé!

Dit-il, souriant avant de l'envoyer en plein dans la large vitrine qui ne céda pas plus au contact de Veronica qui s'écrasa sur le verre blindé, pour ensuite s'affaler sur le sol.

- Nous venons de voir qui était le plus solide entre vous et une fenêtre, cette dernière l'emporte, c'est malheureux nece-pas?

Son attitude raillarde ne se faisait sentir, que dans le but d'enerver encore plus la jeune femme étendu sur le sol. Alors ceux qui l'employait ne tenait que si peu a elle? Ils l'avaient envoyé directement dans la cage au lions et ne semblèrent pas se dépêcher de la sortir de ce pétrin. Miller se dirigea enfin vers les scalpel chirurgical étalé sur le sol après qu'il n'ait envoyé valser la table qui les contenaits.

Il saisi ''l'arme'' blanche et se dirigea vers elle, mais contre toute attente le ''vrai'' Ryan semblait refaire surface, constatant que la jeune femme était étendu au sol l'air sonné il comprit tout de suite étant seul avec elle, qu'il en était la cause...

Furieux de ce qu'il, bien que n'étant plus lui même, avait fais il retourna tremblant vers lui le couteau de sa main tremblotante. Il profita d'être a nouveau conscient de ses agissements, pour s'envoyer lui-même de son plein gré, la scalpel en plein dans le ventre comme s'il essayait désespérément de combattre un parasite semblant invisible et qui le grugeait de l'intérieur. D'un profond cri de douleur, il tomba agenouillé tout en bredouillant difficilement.

- Je suis désolé...

Le temps s'étant écoulé, il était claire que la jeune femme allait bientôt se relever.

Il ne faut jamais baisser sa garde, n’est-ce pas là sa phrase fétiche ? Avant qu’elle ne le sache, elle se retrouva les pieds ballant dans le vide, soulevé par la force surhumaine de Ryan. Elle eut un instant la sensation d’étouffée alors qu’il la tenait au dessus du sol par le cou. Cette sensation ainsi que la douleur de se faire tenir de cette manière laissèrent rapidement la place à une autre, sans que Veronica ne puisse faire quelque chose pour réagir. Mais c’est que Ryan faisait des progrès ! Elle se sentit plané dans le vide puis percuta brutalement la large vitre d’où les scientifiques les observaient. Ils durent en faire un de ses sauts, vitre blindé ou pas ! Complètement sonnée par le coup, elle remuait un peu, vaine tentative pour se redresser après un tel coup.

Lorsqu’elle eut repris ses sens, elle mesura l’ampleur de la situation ; elle se trouvait dans une pièce avec un homme qui ne lui disait plus rien et, pour la première fois de sa vie, un homme plus fort qu’elle qui pouvait la mettre en bouillit s’il le voulait. Même si une partie de sa conscience redoutait les actes de Ryan, ce n’est pas un sentiment de peur qui la secoua tout entier, mais bien une certaine colère, un certain embarras et défis ; en sommes, il n’était pas question une seule seconde qu’elle se laisse dérouté par lui.

Elle releva la tête, après y avoir porté sa main pour évaluer sa futur bosse, et se redressa avec toutes les peines du monde. Son regard se porta sur Ryan, elle vit du sang tâcher son costume blanc, et la lame qui avait servit pour la boucherie. Tout d’abord, elle ne comprit pas ce qui venait de se passer. Quel idiot ! Malgré tout, elle ne pu s’empêcher de penser qu’elle préférât qu’il fut blessé à sa place. Elle s’approcha au pas de course de lui, un peu courbé vers l’avant du à sa rencontre avec un mur, et se mit à son niveau. Ayant visiblement en tête la blessure récente, elle se débarrassa de la lame qu’elle envoya à l’autre bout de la pièce – mesure de sécurité - et appuya sur la plaie. Son ton était dure, comme depuis quelques temps avec lui, non ?

« Mais qu’est-ce qui vous a pris, bon sang! Bien sûr, ouvrons-nous le ventre… peut-être que les scientifiques ouvriront la porte et à ce moment là… vlam ! … à moins que vous vous disiez que vous avez deux ou trois morceaux d’intestin de trop ? Si vous cherchez ce qui vous arrive, ce sera pas écrit là-dedans. Oh, évitez de pissez le sang sur mes vêtements ! »

Cette douleur était vraiment atroce et la blessure était profonde, cette fois Ryan aurait préféré ne pas être lui-même mais c'est bien ce qu'il était redevenu comme par magie après s'être infligé un tel supplice. La jeune femme s'approcha d'un pas rapide vers lui et lui arracha la lame du corps pour la projeter plus loin, un amas de penser s'engouffra soudainement dans sa tête laissant défiler a retardement ce qu'il n'eût pas conscience depuis son éveil. Ne pensant pas a l'hémorragie qu'il s'était provoqué lui même, il était plutôt submergé par des remords causé par les gestes qu'il avait posé a l'écart de Veronica et cela, même si ce n'était pas vraiment de sa faute.

Ce regard...Elle le conaîssait parcoeur, l'espace d'une minute il regarda fixement devant lui l'aire pitoyable mais l'instant d'après, c'est avec conviction qu'il lui porta un regard sincère et la fois en plein possessions de ses moyens.

- Je ne sait pas qu'and ''il'' va revenir donc le plus sûr, c'est de prendre la lame que vous m'avez enlevez il y a deux minutes et de m'achever...S'il vous plaît vous n'allez pas me laisser comme sa hein? Je ne veux pas me battre contre vous, alors faite le!

Toujours a genou, il fût soudainement prit de convulsion et retomba au sol sur le côté et il était impossible de prévoir laquelle des deux facette allait maintenant ce présenter... Gentil Ryan ou méchant Ryan? Veronica allait devoir maintenant faire un choix et ce qui était certain, c'est que les spectateurs derrière la vitrine allait s'en donner a coeur joie, ou peu-être pas...

Le voilà, ce regard. Maintenant que Ryan avait reprit possession de ses moyens, de son esprit, il ne fallait pas douter que le reste de ces qualités reviendraient d’assaut… ou plutôt le reste de ses défauts. Et Dieu qu’elle savait à quel point la liste pouvait s’étendre ! C’était le même regard qu’elle lui avait surpris à deux reprises. Les deux fois, il avait été aussi pitoyable. La première fois, il était perdu dans la ville, avec ce qui se passait il semblait chercher son appuie sur les épaules fortes de Veronica, parce qu’elle était forte et lui avait montré à quel point elle semblait savoir ce qui se passait. La deuxième fois, il avait prit cet air faute d’avoir pu réagir pour la repousser, il l’avait supplié de le laisser en vie. Ce regard se mua en quelque chose de plus… profond ? Celui de Veronica ne se mua à rien, restant le même. Ne semblant même pas touchée par le conflit interne de Ryan.

Et voilà qu’il recommençait avec son discours de suicide ! Veronica l’avait prévenu un jour, tannée de l’entendre clamée la même phrase pathétique à ses yeux. Ne pouvait-il pas se ressaisir ! Faire un homme de lui. Ce qu’il devenait ou était en train de devenir ne semblait pas lui plaire. Comme si la jeune Umbrella pouvait faire preuve de pitié, il la supplia. Ne la connaissait-il pas encore assez pour savoir qu’elle ne lui rendrait jamais ce service ?

« Et tâcher mon haut ? »

Enfin, il fut prit de convulsion. Elle se redressa et, tournant la tête vers le miroir, leva la main pour leur dire d’attendre. Elle se recula ensuite en regardant Ryan gesticuler.

« Et si moi je le voulais ? »

Répondait-elle à sa phrase sur « Je ne veux pas me battre contre vous ». Après avoir prit une bonne distance, elle s’arrêta, prête à réagir au moindre geste du cobaye. Si il était super fort, elle doutait qu’il soit super rapide. Elle comptait bien ne pas se laisser faire cette fois. Allons, nous allions peut-être voir de quoi il était réellement capable ?

Une fois les convulsion terminé, Ryan dos a la jeune femme se releva plus que lentement ne laissant percevoir son visage tout en écoutant la Umbrella qui semblait vouloir l'affronter. Dans tout les cas elle allait être servi, il ne tarda pas de lui répondre d'un ton neutre tout en affichant un sourire en coin, qu'elle ne pouvait appercevoir de sa position actuelle.

- Et bien comment dire... Vous allez perdre.

Le sergent était désormais a nouveau confronté a sa sinistre moitiée, mais tout en ayant un plus grand contrôle que précédemment sûr sois-même. À vrai dire il était en plein conflit intérieur, mais néamoins il avait conscience de ce que ''méchant Ryan'' allait faire sans pouvoir pour l'instant, réellement l'en empêcher. Se relevant totalement cette fois il se tourna vers Veronica s'avança d'un pas assez rapide d'elle, qui s'était accordé une certaine distance de sûreté.

La douleur était bien réelle, mais le Ryan actuelle fit mine de l'ignorer en gardant une aire pour le moins impassible, face à cette blessure qui le gênait.

La prenant de vitesse, Miller lui saisit un bras et la fit tournoyer tout en lui plaquant la main sur le dos et la poussa pour qu'elle ne retombe face contre le sol. Mais le sergent était loin d'en avoir terminé, il lui saisit le bras a l'aide de sa main qui faisait aisément le contour du poignet de celle-ci, tout en la soulevant suffisament pour que ces pieds quitte le sol.

- Ont vous a déjà dit a quel point vous êtes pathétique?

Il semblait intérrogateur vis-à-vis lui-même, mais il était clair que le seul but était d'énerver la Umbrella...

Perdre ? Avait-elle jamais perdue ? Perdre n’était pas un concept qu’elle côtoyait tous les jours, c’était même un mot qu’elle bannissait de son vocabulaire… à moins bien sûr qu’il ne s’agisse de rabaisser les autres. Elle trouvait que le nouveau Ryan avait un ego surdimensionné qui lui faudrait écraser à coup de talon. Voir d’avantage si elle en avait l’occasion. En même temps qu’elle regardait l’homme se relever, elle se demanda ce qui se passait à l’intérieur de lui. Il ne contrôlait visiblement pas ses gestes, et c’était plus qu’une simple question de rage qui l’habitait ; c’était comme si Ryan avait deux "moi" distincts. Pour l’instant le « méchant » gagnait. Mais ce n’était pas très étonnant sachant la force de volonté de Ryan…

Veronica ferma les yeux et appuya sa main sur le derrière de sa tête, il lui semblait qu’elle venait tout juste de ressentir les contrecoups du mur de béton qu’elle s’était mangée. Dieu merci, son dos et le reste avait bien prit la chose ; elle n’avait rien de cassé. Elle sentit un mouvement, non loin, qui la ramena à la réalité. Mais elle n’eut que le temps de rouvrir les yeux pour se rendre compte que Ryan n’était pas gêner par sa blessure au ventre, même si celle-ci coulait sans se gêner des dégâts qu’elle faisait sur les tissus blancs de Ryan.

Elle se retrouva au sol rapidement, puis l’instant d’après, suspendu dans les airs. L’homme la tenait par le poignet et osait dire qu’elle était pathétique. Oui on lui avait déjà dit. Mais toutes les personnes qui avaient osé lui dire cela c’était soi retrouvé à l’hôpital, soit dans un sac à la morgue.

- Ont vous a déjà dit a quelle point vous êtes pathétique?

« Sûrement pas, comme on ne vous a pas dit que vous êtes pitoyable, stupide et, ce qui ne vous arrange pas, tête enflée. »

À la bonne hauteur, elle lui donna un coup de genou sur sa blessure pour le déstabiliser, puis, rejoignant rapidement son autre jambe, pied appuyé sur le mur de derrière, Veronica se donna une grande poussée vers l’avant, vers Ryan. Ils firent un roulé banal et la jeune Umbrella, sur le dessus, ressemblait à la guerrière avant qu’elle n’égorge son ennemie. La main de la jeune femme pressait sur la blessure de Ryan. Et puis, aussi dégueulasse que cela puisse être, ses doigts s’enfoncèrent dans la plaie, comme jouant dedans pour faire encore plus mal. Son autre main était agrippée en haut du « t-shirt » de l’homme, pour lui redresser la tête et qu’il la regarde.

« Et beau parleur. »

Bien qu'en mauvaise posture, Veronica ne répondit pas préférant a même la confrontation. Ryan lâcha prise quand il reçu un violent coup de genou sur sa blessure ce qui le fit pencher de l'avant, tout se passa très vite et la seul chose dont il eût conaissance ces qu'il roulèrent ensemble sur le sol. Le sergent au sol et la Umbrella au dessus, cela laissait présagé le pir pour Miller qui poussa un effroyable cri quand la main de la jeune femme s'enfonça dans la blessure tout en prenant un plaisir sadique a les remuer de l'intérieur.

Sentant une force non-négligeable l'empogner par le collet, pour lui relever la tête, le jeune policier semblait mélanger douleur et rires qui s'entremêlèrent a tour de rôle... Le mauvais côté de Ryan laissa passer le message comme quoi il n'était pas impressionner, bien que se trouvant au paroxisme de la douleur.

Il posa a son tour sa main sur l'épaule a découvert de Veronica, qui laissait entre voir sa blessure par-balle récente de la semaine dernière. Usant de sa force surhumaine, il posa sa main sur les sutures et y appuya fermement. La fixant a présent d'un regard sérieux et ayant stoppé de rire, le policier prenait maintenant plaisir a savoir qui d'entre les deux allait abandonner le premier.

- Tu est chanceuse qu'il m'empêche de t'achever, dit lui bonjour il revient...

Dit-il avant de lâcher le premier l'épaule désormais bleuté, de la Umbrella. Elle avait pu comprendre que ''méchant Ryan'' faisait ainsi allusion au Ryan de d'habitude, ce dernier semblait revenir a lui et il fixait a présent la jeune femme devant lui. Au bord de perdre conscience tellement la douleur était intense, il déposa doucement sa main sur le bras de Veronica, n'ayant plus de force pour soutenir sa propre tête qui chancelait.

Elle qui ne voulait pas se tâcher, la voici une fois de plus à faire le travaille salissant. Les doigts trempés dedans jusqu’au bout. Personne d’autre n’aurait pu prendre ça place, hein ? Parce que personne d’autre n’avait eu le cran d’entrer ? Parce que personne d’autre n’avait la force et la vivacité ? Ou parce que sa relation avec Ryan était intéressante à exploiter pour les scientifiques. Enfin, si on pouvait qualifier ce lien de quelconque « relation »… Les cris de douleurs et les rires se mélangèrent de manière inhabituelle. Juste un fou aurait eu cette réaction. Ou bien une personne qu’on avait droguée au sérum…

Et peut-être parce que elle jouait dans sa blessure, décida t-il de lui rendre la monnaie de sa pièce. Comme si c’était là un jeu ! Bien sûr, si lui se foutait complètement de sa douleur, elle non. Elle avait un peu plus de jugeote que lui ! Elle mit d’abord plus de pression dans la blessure de Ryan. En le regardant, elle su qu’il se demandait qui des deux allaient lâcher en premier, comme si une lueur de défi brillait dans ses yeux. Enfin, sa main plein de sang lui agrippa la main et elle fut sur le point de lui tordre le bras à l’aide de ses jambes, mais il ouvrit la bouche pour parler.

- Tu est chanceuse qu'il m'empêche de t'achever, dit lui bonjour il revient...

Chanceuse… c’était lui qui était chanceux ! La pression de l’homme cessa et elle se sentit tout de suite mieux. Néanmoins, elle ne rajouta rien, se contenta de le fixer de ses yeux glacials et inexpressifs. Veronica souleva son bras sans cérémonie et la main de Ryan retomba. Elle se releva et se dirigea vers la sortie, sans un regard derrière elle. Une fois rendu à la porte, elle se tourna vers Ryan, esquissa un petit sourire, glissa sa main intacte dans son corsage et en retira ce qui ressemblait à s’y méprendre à l’objet électronique qui allait ouvrir la porte. Comme si elle était assez stupide pour entrer dans une salle, y être enfermé, sans avoir la clé qui pourrait l’ouvrir…

En sortant, elle prit une serviette qu’un sous fifre lui tendit. Elle s’essuya les mains du sang qui la tâchait, lui relança la serviette sans se préoccuper s’il l’attraperait ou non, et se tourna vers un scientifique, l'air implacable.

« Il y aura des améliorations à faire si vous voulez l’essayer sur mes hommes. »

Sur ces mots elle s’éloigna gardant la tête haute malgré tout, alors que l’équipe s’activait dans la pièce.

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