Comme dans un rêve

Suite de Un petit verre pour la route

Veronica se trouvait dans une salle sombre, décrépite comme le restant de la baraque. Assise sur un banc elle regardait l’homme étendu sur une table face à elle, seul autre meuble de la pièce avec un bureau dans le fond. Il portait encore ses vêtements distingués, il avait encore la marque rouge qu’elle lui avait laissé sur le visage, la seule différence sur lui était son bandage improvisé à la main – main qui avait arrêté de pisser le sang. Même ses armes, réapparut miraculeusement, avait retrouvé leur propriétaire et trônait sur le bureau avec une fiole bizarre et un dossier. Il était encore endormit, à cause du tranquillisant qu’il avait reçu à son arrivé, mais il n’allait pas tarder à immerger douloureusement du monde des morts – façon de parler. Il ne devait pas se souvenir de tout ce qui c’était passé, et ne devait en garder que de vagues images, comme dans un rêve.

La jeune femme cligna plusieurs fois des yeux, comme pour se tenir éveillé. À première vue, quelque chose clochait, elle n’était pas droite et dominatrice sur son banc et son regard n’était pas dur, son visage son plus, peut-être trop fatigué pour s’en donner la peine. Enfin, si on regardait de plus près, on remarquait que le sang sur son visage n’était plus vraiment le même sang que plutôt ; ce n’était pas le sang du mort-vivant cette fois, mais bien le sien. Elle tenait son barreta dans une de ses mains et le seul bruit qu’on entendait était le sang qui dégoulinait le long de son bras, puis de son arme pour atterrir sur le sol. Malgré tout, elle ne semblait pas préoccupé par cette perte de sang et restait calme, comme si rien n’était, appuyé sur son dossier à regarder droit devant elle. Puis le corps sur la table remua.

Ryan rêvait, enfin c'est ce qu'il croyait. Tout d'abord semi-éveillé n'ayant pas encore ouvert les yeux, la première choses qu'il senti était la douleur au visage causé par un coup qu'il avait reçu de la part de la jeune femme il ne savait plus vraiment quand, mélangé a un lourd mal de crâne qui s'accentuait a chaque fois qu'il essayait de cligner des yeux. Des hommes armés, des scientifiques... Mais que voulaient t'ils !?

Le sergent fini tant bien que mal par reprendre totalement conscience et se redressa comme il le pu ce qui s'avéra être une grande effort, constatant que sa main ne saignait plus.

Fixant d'abord le sol, il releva la tête et apperçu aussitôt Véronica arme a la main face a lui, elle le surveillant d'un air plus doux qu'a l'habitude. Miller constata très vite qu'elle perdait du sang et il se mis debout effectuant deux pas en sa direction, ne ce souciant pas de la pointe du revolver pointé sur le sol et qui pouvait très vite se retrouver braquer sur lui...

- Ques-t'il arrivé, vous allez bien ? Laissez moi voir sa !

N'attendant pas sa permission, il commença a lui examiner le bras et le visage en vu de trouver la source de cet écoulement de sang.

Si elle avait voulu le tuer, elle l’aurait déjà fait. Encore mieux, elle ne l’aurait pas aidé. Elle se dit qu’elle aurait peut-être mieux fait de le laisser pourrir dans ces laboratoires, avec ses scientifiques qui l’auraient examiné sous toutes ses coutures, qui se seraient bien amusés avec le cadeau qu’elle leur avait rapporté. Après tout, la ville allait compter des milliers de morts, que représentait une personne de plus ou de moins ? Rien, absolument rien. Alors pourquoi se donner tant de mal maintenant ? Apparemment Miller ne perdait pas ses bonnes habitudes, sincèrement soucieux – alors qu’il ne devait pas se rappeler grand-chose et que son seul souvenir très claire était elle qui l’abandonnait au main de l’inquisiteur – il s’approcha d’elle pour l’examiner. Passant ses mains sur son visage pour le tourner d’un sens et de l’autre, regardant son bras…

De sa main libre elle attrapa le poignet de Ryan pour l’immobiliser, comme si c’était inutile même si, effectivement, elle avait besoin de soin et n’allait peut-être pas tarder à prendre la place que Ryan avait prise, étendue sur la table, inconscient.

« Je vous avais interdit de me suivre, mais vous vous foutez de votre vie et de celle des autres. Vous vous foutez des conséquences… mais bien sûr, vous ne pouviez pas savoir. »

Elle laissa tomber son bras. S’il continuait son examen il pourrait voir qu’elle avait reçu une balle au niveau de l’épaule, qu’elle avait les jointures meurtries et, d’ailleurs, elle portait d’autres marques de combat. Et tout ça pour le sauver… Est-ce que ça avait vraiment valut la peine ?

« Vos armes et tout ce que vous cherchiez sont sur ce bureau, vous êtes libre. »

Ryan poursuivait son examen, quand Veronica lui saisi rapidement et fermement le poignet le lui immobilisant complètement.

- « Je vous avais interdit de me suivre, mais vous vous foutez de votre vie et de celle des autres. Vous vous foutez des conséquences… mais bien sûr, vous ne pouviez pas savoir. »

A ces mots Ryan abaissa la tête ne sachant que trop dire mais quand elle lui lâcha le bras, il poursuivi pour constater qu'elle avait au moins reçu une balle a l'épaule de la le saignement du bras et les jointures plutôt en mauvaise état. Sans perdre de temps il lui regarda le cuir chevelu, voyant qu'elle avait aussi pris un coup sur la tête ce qui résultait le sang qui lui tâchait le visage.

Il évalua la pièce ou plutôt l'endroit entière ou ils étaient, qui ressemblait a une vieille maison délabré mais encore utilisable. Il s'avança rapidement a la fenêtre, constatant qu'ils se trouvaient en pleine forêt proche d'une rivière, dans ce qui semblait être une sorte de campement destiner a des randonneurs ou encore a des chasseurs qui sait. Sachant très bien que la balle ne devait pas rester la ou elle se trouvait, pendant un instant le jeune policier pensa a l'extraire mais avec quoi, tel était la question...

Même si ses objets lui était a nouveau rendu, il n'avait rien de nouveau sur le bureau en question qui ressemblait a des pinces de chirurgien ou a quoi que ce soit s'y rapportant.

Puis il eût une idée, saisissant calmement le pistolet de la jeune femme par le canon pour le reposer non-loin, il la releva et la fit s'allonger sur la table ou il se trouvait lui même il y a peu de temps.

- Attendez moi je reviens tout de suite.

Il se dirigea vers ce qui semblait être la cuisine et fouilla la pièce de fond en comble, grâce a son entrainement et a la débrouillardise dont il fesait preuve, il y trouva plusieurs chose lui pouvant être utile et qu'il posa sur le comptoir...

Miller trouva quelques linge et alla a l'extérieur avec une sorte de récipient qu'il rempli d'eau glacé de la rivière.

Une fois de nouveau a l'intérieur, il fit l'inventaire de tout ce dont il avait sous la main soit ; une vieille paire de pince a clou, plusieurs linges et une bouteille de Whisky qu'il avait trouver a l'intérieur d'une armoire.

Il mouilla deux linges pour commencer et les enroula autour des jointures de Veronica toujours étendu sur la table, c'est ensuite qu'il enleva son propre manteau et le replia, Ryan l'installa sous la tête de la jeune femme en guise d'oreiller. Ayant trouvé de vieilles allumettes, le sergent alluma un feu grâce au poêle se trouvant au fond de la pièce et y fit bouillir de l'eau dans une sorte de chaudron.

- Écouté, nous savons tout les deux que cette balle doit partir de votre épaule et que je ne bénificie que de peu d'inventaire... Surout nous n'avons rien pour calmer la douleur mise a part ceci.

Lui dit t'il lui pointant la bouteille d'alcool, Ryan lui passa la bouteille pour qu'elle même boive ce qui lui semblerait suffisant. Une fois cela fait, il enroulant sa propre ceinture autour de l'épaule de la femme pour stopper l'hémoragie qui suivrait une fois la balle extraite. Il prit soin de stérélisé du mieu qu'il pouvait les seules pinces dont il disposait grâce a l'eau chaude et a l'alcool, il dilua ensuite du Whisky pour en appliquer sur la plaie et la désinfecter elle aussi. Miller prit soin de bien se laver les mains et de mettre les gants dont il disposait dans son manteau conçu en principe pour se protéger du froid, il était fin près a commencer ''l'opération'', aussitôt que Veronica lui donnerait le feu vert.

Grâce a ses conaissances médicale et a toute la concentration dont il avait fait preuve, il réussi a enlever un projectile de type 9mm de l'épaule de Veronica sans endommager les tissus et les tendons avoisinant la blessure et aucun os n'avait été a priori touché. Le jeune policier prit un des linges dont il disposait encore et l'enroula bien autour de la plaie qu'il désinfecta de nouveau, le tout avait arrêter de saigner depuis un bout de temps déja.

Une fois cela fais, Ryan lui demanda si elle allait bien et lui indiqua qu'elle devait maintenant se reposer après le coup quelle avait reçu sur la tête plutôt aujourd'hui. Pendant ce temps il épongea soigneusement l'endroit sur la tête ou elle avait reçu le coup, grâce encore une fois a quelques serviettes restantes baignant dans le récipient d'eau glacé.

Aux moins deux heures passèrent et Ryan avait, malgré la pauvreté de l'endroit dans laquel ils se trouvaient, réussi a faire du thé. Il détourna son regard vers la table ou la jeune femme se reposait toujours, quand celle-ci semblait se réveiller...

Veronica serra les dents lorsqu’elle sentit le haut de son corps se déplacer vers l’avant, pour que le policier puisse regarder l’étendue des dégâts. Les traits tirés, elle réalisa que la balle n’était pas ressortit de l’autre côté. Pourquoi moi ? Se mit-elle à penser alors que Ryan, le fautif, se promenait solide sur ses deux jambes, en vie alors qu’il aurait dû être mort. Veronica sentit son pistolet lui glisser des mains, sans qu’elle ne puisse le retenir ; le policier venait de l’en débarrasser et, à présent, il l’aida à se relever. Le déplacement ne fut pas sans douleur pour Veronica qui, malgré tout, se contint.

- Attendez moi je reviens tout de suite.

Mais où pensait-il qu’elle pouvait aller ? Et pour aller où exactement ? Elle trouvait cette phrase stupide et il lui sembla qu’elle l’avait entendu trop souvent dans de mauvais film. Veronica ferma les yeux et étira ses mains qui semblaient avoir de la misère à faire cet exercice. Pour sûr, Miller pouvait relaxer ; elle n’allait pas le frapper de ci tôt. Elle l’entendait farfouiller mais dans sa tête se superposaient ce bruit et celui des coups de feu. Comment avait-elle pu ! Elle était déjà morte, Umbrella allait la traquer… et la tuer. Les tuer.

Elle apprécia le contact du linge froid sur ses mains abîmées. Même durant ses nombreuses missions, elle ne se souvenait pas être revenu aussi amoché. De quoi avait-elle l’air ? Puis elle sentit se soulevé sa tête pour être reposer sur son oreiller improvisé. Elle ouvrit les yeux et suivit le déplacement de Ryan. Extraire la balle… elle serra les dents à cette idée, puis son regard se déplaça vers les instruments du chirurgien attitré.

« Génial… vous voulez m’achever, c’est ça ? »

Le liquide ambré coula dans sa bouche et vint remplir son estomac vide. Elle manqua de s’étouffer avec le whisky – peu habituer à en boire – mais bu quand même. Il se diffusa une chaleur bienfaitrice dans son corps et elle soupira d’aise en reposant sa tête. Ryan jouant dans son épaule ne fut pas une sensation des plus agréable, le pire fut la désinfection, qui la sortit pour de bon du petit nuage que la boisson alcoolisée avait causé. Ses mains s’accrochaient à la table et y aurait volontiers laisser des marques si Veronica avait eu les ongles long. La sueur perlait sur son front alors qu’elle sentait l’alcool – bien que dilué !! – la brûler. Elle avait eu peine à retenir un gémissement de douleur.

Crispée de tout son être, Veronica pu se remettre à respirer une fois l’opération terminée. Elle avala de travers sa question sur « est-ce qu’elle allait bien ». Que pouvait-elle répondre à ça ?

« J’ai encore mon bras. » Grinça t-elle.

Enfin, il lui dit de se reposer, chose qu’elle avait déjà, sans son consentement, commencé à faire. Déjà, elle sentait son corps s’abandonner et sentit à peine Ryan s’activer sur la plaie qu’elle avait à la tête…

Les paupières de Veronica se rouvrirent. Elle cligna plusieurs fois des yeux avant de se souvenir de tout. Elle se revit dans le complexe, volant deux anti-virus ry des dossiers avant de sortir l’homme de force du complexe. De force, parce que, évidemment, on ne l’avait pas laissé faire et, d’ailleurs, elle n’avait pas demandé la permission. Elle avait reçu une balle au lieu de Ryan, ce qui ne l’avait pas empêché de continuer. Et elle les avait amené jusqu’ici, perdu dans le bois, pensant qu’Umbrella ne les retrouverait pas. Umbrella… La pièce était encore plongée dans le noir, signe qu’elle n’avait pas dormit trop longtemps. Elle remua un peu, réactivant ses systèmes engourdit. Ses narines se mirent à frémir.

« Du thé ? » Mais, après tout, il avait bien trouvé du Whisky.
« Comment va le boucher ? » Demanda t-elle pour le devancer – car il lui demanderait sans faute comment elle allait, et ce genre de question, vu la situation, l'insupportait - tout en se mettant au devoir de se redresser.

Ryan eût un bref sourire quand il la vit enfin se redresser, ayant préparé une tasse de thé a l'intention de la jeune femme il s'avança pour lui donner. Celle-ci s'empressa donc de lui demander comment il allait, le comparant du fait même a un boucher... Cette remarque vexa un peu le jeune policier qui avait fais de son mieu et cela se voyait très bien.

Il lui donna sa tasse et s'adressa tout de même a elle mal-a-l'aise.

- Comment sa va ? Je suis désolé si sa été douloureux, j'ai fait ce que je pouvais et je veux vous remercier de m'avoir sauvé la vie. En passant je suis désolé pour votre manche de chandail, j'ai du la déchiré un peu...

Entre-temps il prit la bouteille de Whisky posé sur le comptoir et y en versa un peu dans son thé.

- Vous en voulez?..

Le silence fini par s'installer et tout en buvant son thé au whisky, Miller leva les yeux vers le dossier qui trainais sur le bureau plus loins. Deux heures s'étant écoulé, il ne l'avait pourtant pas encore entamé. Le sergent se leva, déposa son thé sur la table et saisi l'un de ses Desert Eagles, accrocher a sa ceinture qu'il avait repris de l'épaule de Veronica et il lui tendit l'imposant pistolet.

- Prenez le, vous êtes une excellente tireuse et j'ai pris la permission de vérifier vos munitions, vous êtes presque a sec...

Nayant pas pris le temps de faire une randonné pour établir leur position, Ryan demanda a la jeune femme si elle avait bien une idée de ou ils se trouvaient.

- Il serait bon de vous trouver des bandages propres et des munitions.

Il marqua une pause puis il poursuivit en abordant le sujet du mystérieux dossier, ayant bien l'intention de continuer son enquête...

Veronica vit que sa réplique l’avait laissé mal à l’aise, mais elle n’était pas en mesure d’y porter un très grand intérêt. Elle était un peu irrité, subissant les contre coups de ses gestes. Mais qu’importe à présent. Elle l’avait fait en toute connaissance de cause, en toute connaissance des conséquences. La jeune femme s’empara de la tasse de thé de son bras valide. Assise, elle laissait pendre ses jambes dans le vide, à plusieurs centimètres du sol. Elle posa son regard sur le sol en prenant de petite gorgée. Il s’excusait, la remerciait, mais elle n’écouta pas vraiment ses paroles ; elle s’en fichait un peu, comme elle s’était toujours foutue de ce que les gens pensaient. Elle n’avait certainement pas fait ce qu’elle avait fait pour avoir sa reconnaissance ! Puis son regard se porta vers son chandail, un des côtés pendait lamentablement… mais c’était sans oublier qu’elle l’avait tâché de son sang. Elle soupira comme si elle pensait que c’était dommage, car elle aimait bien ce haut, il lui allait bien ; pas juste bien, à ravir, c’était comme s’il avait été cousu sur elle.

Cousu… elle regarda le pansement de sa blessure qui semblait se gorgé un peu plus de sang depuis qu’elle avait bougé. Elle n’en mourrait pas. Elle tourna la tête vers Ryan qui lui demandait s’il en voulait un peu, en lui montrant la bouteille de whisky. Elle prit un air sceptique et émit un petit « humph » pour aller avec. Apparemment, l’idée même lui était désagréable ; non seulement le liquide allait retourner son estomac – trop vide pour supporter ne serais-ce une seule autre goutte de ce liquide – mais il lui fallait toute sa tête, maintenant plus que jamais.

Veronica continua de boire sa tasse sans bougé de position, réfléchissant à toute allure sur leur situation. Elle releva la tête et vit l’arme que l’agent lui tendait. Il avait prit la permission de… jamais personne n’avait osé « prendre des permissions » avec elle, car elle avait été habitué d’être dans les cadres supérieurs, l’habitude de se faire respecter, de s’imposer et d’imposer aux autres ses idées. On avait toujours su à quoi s’en tenir sur elle. Sans hésiter Veronica déposa sa tasse et saisit le pistolet. D’un œil expert elle l’observa et reconnut là l’arme que Ryan était s’y fière d’utiliser. Pour sa part elle ne jurait que pour ses baretta, ou tout arme lui ressemblant, les trouvant plus pratique. Elle déplaca le canon de l’arme, mettant en joue la bouteille de whisky. Elle simula un tir, fit tourner l’arme à 360 degré autour de son index et le reposa sur la table.

« Merci, je sais que je suis presque à sec, j’ai vidé mes chargeurs sur mes hommes pour vous. »

Veronica déposa ses pieds sur le sol et se déplaça jusqu’à la fenêtre la plus proche.

« Et vous avez prit d’autre permission, sergent Miller ? » Demanda t-elle, inquisitrice.

Elle laissa le temps à ses yeux de s’habituer à la noirceur. Dehors elle ne voyait que des arbres, des milliers d’arbres. Elle releva la tête vers le ciel. Au moins, pensa t-elle, on est bien caché. Mince consolation !

- Il serait bon de vous trouver des bandages propres et des munitions.

« Vous comptez faire la guerre à quelqu’un ? Ou l’idée de sauver le peuple de Raccoon vous traverse encore maintenant ? »
« Regardez dehors, se moqua t-elle, où comptez-vous trouver tout ça ? »

Veronica lui jeta à peine un regard de biais. Le sujet du dossier vint, par après, à l’ordre du jour. Elle ne prit pas encore la peine de se retourner dans sa direction, restant le regard rivé vers l'extérieur.

« On tuerais pour se dossier, agent Miller, mais encore plus pour la fiole qui va avec. Je vous en pris, prenez votre temps pour le lire, il en vaut la peine, j'ai risqué ma vie pour lui. Ça raconte l’histoire de scientifique qui ont conçut un virus, dans le but de faire de l’argent, mais il y a eu un accident… et Raccoon en paie maintenant le prix. Enfin, tout à un prix, certain sauront voir ce désastre comme… la preuve de leur réussite, une opportunité. »

Elle parlait calmement, comme si elle parlait du beau temps. La fiole valait des milliers de dollar à elle seule et le dossier – pour le peu qu’elle avait réussit à récupérer en si peu de temps – était très compromettant pour Umbrella. Il parlait du virus et de l’anti-virus – un charabia de scientifiques – et faisait état de ce qui c’était passé dans la forêt Arklay Forest il y a un mois de ça, puis des dernières mis à jour sur l’épidémie de Raccoon.

« Oui, on tuerait pour ça... » murmura t-elle pour elle-même.

Ryan constatait que Veronica semblait tout de même apprécier l'arme qu'il venait de lui tendre, bien-sûr il ne sagissait pas la d'un beretta et le chargeur était bien moins garni mais la puissance de feu était grandement supérieur a ce dernier.

« Merci, je sais que je suis presque à sec, j’ai vidé mes chargeurs sur mes hommes
pour vous. »

A ces mots, Ryan ne savait quoi répondre sinon qu'il lui était très reconaissant de lui avoir sauvé la vie, plus il ajouta une pointe de sarcasme.

- C'est très gentil a vous d'avoir fait sa... Et oui j'ai pris aussi la permission comme vous avez pu le constater de faire du thé, mais je ne crois pas que vous allez vous en plaindre nece-pas?

Le sergent ne savais que trop s'il avait bien fait de lui répondre ainsi mais quoi qu'il en soit, il devait s'affirmer. Quand t'a l'idée de retourner sauver les citoyens de Raccoon, oui Miller considérait l'idée a même de la mettre bientôt en pratique.

Aux mots de la jeune femme, Ryan s'empressa de saisir le dossier et de débuter sa lecture. Il passait les bouts lui semblant incompréhensible tel les notes trop ''scientifique'' et se contenta de l'essentiel, expliquant en partie la cause de la situation immédiate dans laquelle était plongé la ville.

Le tout parlait en somme d'un virus mortel ramenant les cellule morte a la vie, cela semblait incensé quoique... Pas tant que sa quand Miller repensait a tout les derniers évènements dont il en a été le témoin. La sous-entendu fiole, était en réalité l'anti-virus, le remède a cette folie... Tout en y réfléchissant, le policier commençait a être irritable comme par exemple sur le fait que Veronica ne semblait point ce soucier des milliers d'habitant de Raccoon.

Se relevant brusquement de la chaise ou il était assis, le sergent employa un ton plus sérieux et plus haussé...

- Vous travaillez pour eux et tout commes eux qui en sont les responsable, vous vous en fichez pas vrai!? Ça vous est bien égual que tout le monde crève la dehors, hein ? Si c'est le cas, et bien je vous remercie de m'avoir sauvé et je vais continuer ma route seul. Si par hasard vous vous en souciez un peu, aidez moi a retourner en ville pour porter main forte aux autorités. Après ce que vous avez fait, je me doute que votre employeur ne soit désormais votre ex-employeur... Aidez moi a stopper ou du moins ralentir la progression de ce virus, ensuite nous dirons la vérité sur ce que Umbrella a fait!

Après avoir parlé si longuement, Ryan se doutait bien que la jeune femme ne veuille prendre parole. Se rapprochant d'elle a seulement la distance de deux pas, il attendait donc sa décision.

Veronica arqua un sourcil, un peu étonnée du changement subit du comportement de Ryan. Il semblait avoir prit de l’assurance et dire ce qu’il pensait. Il s’affirmait. Elle pensa avec un certain sarcasme que « ce n’était pas trop tôt » et manqua de peu d’en rire. Elle s’arrêta malgré tout, partagé entre l’irritabilité et le côté comique de sa réplique. Elle lui répondit aussitôt, comme si les mots lui venaient naturellement et qu’elle n’eut même pas besoin d’y réfléchir pour les dire.

« Et moi j’ai pensé une dizaine de fois prendre la permission de vous descendre, je ne l’ai pas fait pour autant. »

Son ton désinvolte ne laissait pas filtrer si elle était sérieuse mais, la connaissant, elle qui ne mâchait pas ses mots, il fallait peut-être la prendre avec sérieux. En plus, maintenant, elle avait de nouvelles munitions. Malgré le fait qu’elle l’ait sauvé de moment atroce, quelque chose dans son comportement laissait plané une ombre lugubre dans la pièce ; il était facile de déduire que, si elle l'avait sauvé, ce n'était pas pour le tuer quelques instants après mais… bizarrement, on avait l’impression que cela ne la gênerait pas outre mesure. Comme cela ne l’avait jamais gêné de tuer.

Veronica entendit clairement le bruit de papier qu’on tournait. Ryan faisait la lecture. Elle fit mentalement le compte de ce qui devait défiler dans sa petite tête, comme si elle y était, comme si elle pouvait franchement s’avoir ce qu’il y avait dans sa tête, ce qu’il pensait. Ce n’était pas loin, Veronica était forte à ce jeu. Machinalement, sans même le regarder, elle se dit qu’il devait en être à la fin du document et qu’il ne tarderait pas à le poser et prendre la parole. Bien entendu, il ne mâcherait pas ses mots, lui non plus.

Le ton qu’il employa ne lui fit absolument rien. Elle se retourna vers lui d’un air calme, presque indifférent. Oui, il n’avait pas faux, elle s’en fichait, mais il ne savait pas encore jusqu’à qu’elle point ça lui était égal. Le monde pouvait bien mourir. N’avait-elle rien fait depuis le départ pour tout contrer alors qu’elle savait tout ? Ne travaillait-elle pas pour Umbrella depuis des années ? Un sourire doucereux étira les traits de Veronica. Elle monta sa tasse de thé à la hauteur de ses lèvres et souffla dessus pour le refroidir. C’était comme si elle prenait tout son temps pour lui répondre, alors que lui bouillait d’agir. D’un geste elle envoya le contenu du liquide sur son visage. Heureusement, il avait eu le temps de refroidir depuis le moment que Ryan l’avait fait à maintenant, sinon cela aurait été – non seulement désagréable – mais douloureux.

« Vous ne pourrez pas plus les arrêter, que vous n’avez pu bloquer ce liquide. Que croyez-vous ? Qu’il suffit de le penser bien fort et que tout se réalisera ? Vous n’êtes qu’un détritus qu’on jette dans la mer et qui est engloutit par ses eaux. Vous n’avez pas plus de pouvoir, aucun moyen pour vous défendre contre ce qui arrive. »

Elle fit un pas dans sa direction, paraissant dangereuse dans son attitude pourtant calme, ferme, sûr.

« Vous avez totalement raison, je me moque de ce qui arrive, que tous ses gens meurent. À vrai dire, même si je n’ai plus ma montre, je vous paris 1000 que tout le monde est déjà mort. »

Un fin sourire réapparut sur ses lèvres, comme si elle s’amusait de cette situation. Pour parier la dessus, il fallait bien qu’elle prenât ça à la légère !

Voyant que la jeune femme se moquait de lui en général et qu'elle se fichait carrément de ce qui allait arrivé, le policier se mis a réfléchir sur les réelles intentions de Veronica, ou plutôt sur ses motivations. C'est alors qu'il fût ramener a la réalité par le thé de la femme, qu'il reçu en plein visage et qu'heureusement avait eu le temps de refroidir.

« Vous ne pourrez pas plus les arrêter, que vous n’avez pu bloquer ce liquide.[...]

Ryan insulter par se geste, souriait tout a la fois par la pensé de ce qu'il allait faire. Se retournant , il prit parole.

- Vous avez remarqué a quel point vos cheveux son sales? Mais ne vous en faite pas, je vais y remédier tout de suite.

C'est alors qu'il prit la bouteille de Whisky et dans un geste semi-réfléchit, vida tout le reste de son contenu lentement sur la tête de Veronica et qui sécoulait a présent sur ses vêtements ayant a la fois détremper ses cheveux.

Ryan ayant effectivement prit de l'assurance, la fixant a présent d'un air non-chalant...

- Vous savez quoi, je me moque aussi que vous sentiez le vieux Whisky et je paris 2 000 qu'il vous faudra plusieurs shampoing avant de faire partir l'odeur.

Mais le sergent se mit a réfléchir et constatait que ce qu'il venait de faire était plus qu'osé, surtout devant le caractère imprévisible de la jeune femme.

Il y avait s’affirmer et devenir stupide. Complètement stupide. Que pouvait-il passer par la tête des gens pour tenir tête à Veronica de cette manière ? De la manière qu’elle-même aurait utilisé. Elle ne se serait jamais gêné à renverser du Whisky bon marché sur la tête de quelqu’un, pas plus qu’elle n’avait été gêné de lancer son thé à la figure de Ryan pour lui faire une petite démonstration. Elle sentit le liquide lui couler sur les cheveux et dégouliner sur ses épaules, en continuant sa descente. Les yeux de la jeune Umbrella devinrent glacials, noir. D’un geste vif elle attrapa la bouteille et l’envoya éclater sur un mur plus loin, bien que l’idée de lui fracasser le crâne avec le contenant en vitre lui avait effleuré l’esprit. Elle attrapa Ryan par le col, pivota sur elle-même avec lui et le plaqua brutalement contre le mur. Dans un même mouvement elle attrapa son poignard au niveau de sa jambe. La lame se retrouva rapidement en contact avec la gorge de Ryan, alors que Veronica avait empoigné ses cheveux pour tirer sa tête en arrière.

« J’en ai tué pour bien moins que ça, Miller. Et je paris votre tête que je n’ai qu’à couper la carotide pour que vous vous effondriez. On essaie ? » Dit-elle menaçante.

En même temps, la pointe de sa lame s’enfonça de quelques millimètres dans la peau de Ryan, lui infligeant une petite coupure, signe qu’elle n’hésiterait pas une seule seconde à mettre fin à ses jours.

« Bien, maintenant que j’ai toute votre attention, vous allez m’écouter attentivement. Ce serait dommage que j’ai à vous tuer, après tout le mal que je me suis donné. Les autorités sont mortes et si la ville n’a pas déjà été détruite, elle le sera bientôt. Vous comprenez ce que je vous dis ? Ou vous êtes complètement stupide ? Ce que vous avez lu dans ce dossier ne vous suffit donc pas ? … Et vous croyez qu’Umbrella vous laissera faire, vous laissera tout divulguer ? Elle se débattra et au final elle nous tueras tous. Ce n'est pas un jeu. »

Au fait, Ryan aurait peu-être dû y penser deux fois avant de faire ce qu'il venait de faire et cela malgré même qu'il ne regrettais pas de lui avoir tenu tête... Voyant le regard de Veronica changer du tout au tout en un instant, le sergent se sentit soudainement reculé pour finalement s'écraser contre un mur, par la force surprenante de la jeune femme. Elle ne se contenta pas que de cela, semblant être emporté par la rage elle lui empoigna les cheveux pour lui ramener la tête par en arrière, braquant un couteau sous sa gorge.

Sans s'en apercevoir vraiment, le jeune policier reprit le même regard que plutôt aujourd'hui, celui qu'un enfant a la fois stupéfait et perdu aurait eu. Elle affirma avoir tué pour moin que sa et plus menaçante que jamais, elle voulait parier la vie de Ryan qui s'achèverait bien assez tôt si elle décidait de lui trancher l'artère du cou.

La lame bien effiler de Veronica s'efonça superficielement sous la peau du sergent, lui causant une blessure minime et sans conséquence. De là son instinc de survie aurait bien voulu prendre le dessus, tout se chamboula a une vitesse folle dans la tête du policier pensant a peser sur la blessure de la sbire d'Umbrella, pour ensuite d'un bras valide lui bloquer celui du couteau et retourner la situation mais il s'y résigna...

Miller n'avait aucune envie de se battre contre elle, ni de lui faire du mal. Elle lui expliqua la situation, rapellant que les forces de l'ordres étaient vaincu d'avance et que la ville était-elle aussi perdu. Tant qu'a Umbrella, ils ne resteraient pas les bras croisés et voudraient sans aucuns doutes, étouffer toute l'affaire.

- Alors qu'ece que vous attendez de moi, pourquoi m'avoir sauvé...

Les bras étendu le long du corps la lame toujours sous sa gorge, Ryan attendait de voir ce que la jeune femme ferait et ce qu'elle avait a dire de plus.

Bien que les deux ne se soient jamais jeté dans un corps à corps, Ryan fut bien intelligent de ne pas partir le bal car, à coup sûr, s’il avait répliqué comme il le pensait Veronica aurait enchaîné et les choses auraient probablement dégénéré. Ses blessures l’auraient sûrement un peu désavantagé… mais il ne faisait aucun doute pour la jeune femme que Ryan ne faisait pas le poids contre elle. Elle y lu la même lueur de crainte qu’elle avait déjà mainte fois vu chez d’autres personnes, spécialement depuis les évènements de Raccoon. Elle suivit le cours de ses pensées dans ses yeux et devina que tout devait tourner à une vitesse folle. Enfin, il fut sage de ne pas bouger.

- Alors qu'est-ce que vous attendez de moi, pourquoi m'avoir sauvé...

Elle resta un moment dans la même position, ces yeux ne changeant pas d’expression, et à force devenait inquiétant. Ses mains semblaient lui démanger, où alors était-elle en plein dilemme moral ; le tuer ou non, car sa prise se resserra sur ses cheveux, et sur le manche de son couteau, avant de se décrisper. Enfin, elle le liberra et s’éloigna de lui, comme si rien n’était. Un rire sortit de sa bouche, sans trop qu’on l’on sache ce qu’il y avait de drôle exactement. En réalité, Veronica riait de la situation ; oui, pourquoi l’avait-elle sauvée ? Pourquoi avait-elle risquée sa vie pour lui, et pourquoi la risquait-elle encore ? Quelles idioties !

« Peut-être avais-je besoin d’émotions fortes. »

Elle s’approcha de la table et d’un mouvement vif planta la lame dans le bois brute. Enfin, elle regarda son épaule, où le sang imbibait son pansement, sûrement à cause des mouvements trop brusque qu’elle avait effectué. Elle se retourna vers lui, l’air de rien.

« Mais je n’attends rien de vous, qu’est-ce que vous pouvez faire, que je ne peux pas ? » En sommes, elle disait qu’il était inutile. « Je vous ait dit tout à l’heure que vous étiez libre, et vous êtes resté, ce n’est certainement pas ma faute si vous vous embarrassez autant des autres. Sachez que ce n’est pas le cas de tous. »

Veronica restait de marbre, le fixant toujours d'un air aussi glaciale a même le regard plus sombre que l'instant d'avant. Le jeune policier attendait a présent la décision de la jeune femme, qui ressera sa poigne sur les cheveux du sergent ainsi que sur sa lame. Elle avait deux choix, soit elle le laissait vivant, soit elle lui tranchait la gorge le tuant net. Heureusement pour Miller, elle choisit la première option s'éloignant et riant même...

La jeune Umbrella avoua donc que si elle l'avait sauvé selon elle, ce n'était seulement que pour obtenir sa dose de d'émotions forte. Veronica planta d'un geste brusque son poignard de combat dans la table en bois, pour ensuite se préocupé l'espace d'un instant de sa blessure a l'épaule.

Comme si de rien n'était, elle se retourna vers lui et lui fit comprendre a quel point il était inutile voir nuisible, enfin c'est ce que le sergent en déduisit.

A présent l'air sûr de lui, Ryan replaça son col de chemise et s'avança pour ensuite la contourné et décroché de la table, le couteau bien planté pour enfin l'accrocher a sa ceinture. Il posa sa main sous sa veste et mit le cran de sûreté de son arme restante bien que celle-ci était vide, il ne voulait prendre aucun risque.

- Vous savez quoi?

Dit-il d'un air plutôt arroguant, pour ensuite saisir son pistolet gardant la pointe néamoins sur le sol.

- Vous allez me conduire en ville et c'est un ordre, je ne vous laisse pas le choix de vous moquez de moi maintenant. Vous êtes peut-être entrainé et rapide mais moi aussi, ne l'oubliez surtout pas. J'ai été gentil avec vous et vous m'avez a tout les coups envoyé balader, maintenant rendez vous utile.

Toujours sûr de lui il regrettait malgré tout d'en arriver là, espérant du fait même qu'elle allait le prendre au sérieux car il n'avait pas du tout l'intention de pointer son arme vers elle sachant même que son Desert Eagle était vide. Justement, l'arme du sergent était vide et le cran de sûreter en position, la jeune femme tant qu'a elle possédait celui recharger. Il ne restait qu'a espérer qu'elle ne décide pas de le décharger en sa direction...

Sournoisement, elle regarda le comportement de Ryan s’altéré, devenant sûr de lui. Elle sourit intérieurement en se rappelant qu’il avait prit un air un peu semblable, avec ses gestes empruntés et qu’à peine quelques minutes plus tard, il s’était retrouvé à larmoyer. Quelle façade intéressante ! Pensait-il réellement pouvoir ainsi faire peur à Veronica ? Ou l’affronter, lui montrer qu’il n’avait pas peur d’elle ? alors qu’un instant plus tôt, ses yeux avaient dit tout le contraire… Si elle l’avait voulu, elle l’aurait empêché de prendre son couteau. Mais elle ne fit aucun geste, sachant qu’elle allait, de toute manière, le récupérer. Elle le regarda, banalement, peu préoccupé par ce petit revirement de situation.

- Vous savez quoi?

« Non, mon chou. Qui a-t-il ? »

Minauda t-elle pour répondre à son arrogance. Car qu’aurais-ce donner si elle aurait répondit en prenant un ton tout aussi arrogant ? Absolument rien. C’était bien plus amusant ainsi… elle était semi-connue pour ses répliques déconcertantes et pour changer d’humeur rapidement. Veronica regarda le fusil que Ryan sortit et fit une moue faussement contrite.

« Vous devenez vulgaire là. »

Puis, comme s’il était le maître dans ces lieux uniquement parce qu’il avait une arme, il osa lui donner un ordre. Et l’ordre le plus ridicule qui lui ait été donné d’entendre depuis longtemps ! Il puis, comme si jusqu’à maintenant elle ne s’était pas rendue utile. Lui, alors, qu’avait-il été, incompétent ? Malgré tout, elle rit, montrant clairement qu’il ne lui faisait pas peur et qu'elle le trouvait complètement ridicule.

« Et vous, à part avoir eu l’habileté de vous faire mordre, comment vous êtes vous rendu utile ? » Elle arbora un sourire narquois. « Mais allez-y, descendez moi, si vous en avez les couilles. »

Mon chou... Ont lui avait donné plusieurs noms pendant sa carrière, mais jamais a son souvenir l'avait-on appelé ainsi. Il remaquait qu'elle semblait même s'amuser malgré la situation et encore une fois se moquer, lui disant qu'il devenait vulgaire ayant sorti son arme, riant même encore une fois...

« Et vous, à part avoir eu l’habileté de vous faire mordre, comment vous êtes vous rendu utile ? » Elle poursuivi d'un sourire moqueur. « Mais allez-y, descendez moi, si vous en avez les couilles. »

- Je ne commencerai pas le débat, mais rappelez vous de cet ours et de ce que j'ai fait pour vous aider...

En ce qui concernait de savoir si Ryan avait le cran d'utiliser son arme contre-elle la réponse était évidente, jamais il ne le ferait, Miller ne voulu même jamais y songer. Il leva son arme ne la pointant pas sur elle pour autant tout en prenant lui aussi un air railleur, il décida de la provoquer et de lui démontrer qu'il ne la craignait point malgré que... Oui elle était imposante psychologiquement et plus coriace qu'un ours mais il devait teter d'obtenir son respect.

- Vous s'avez quoi, je n'ai pas peur de vous et même je vous avoue que mon arme est vide.

Dit-il lachant son pistolet sur la table a portée, puis il poursuivi.

- L'arme que vous avez et qui est en fait la mienne, elle est chargé a pleine capacitée. Et vous, aurez vous le courage de me descendre? Allez-y sa semble tellement facile pour vous, lever puis pointer, et ensuite tirer ces sa ?

Puis le silence total revint, Miller a présent la fixait attendant sa réaction et en même temps de voir s'il avait bien fait de mettre son gilet par-balle sous ses vêtements, espérant que si elle en arrivait la, elle ne viserait pas la tête malgré qu'il y avait de très forte chance que le gros calibre traverse sa protection.

L’ours, cet ours de malheur ! Il devait en être fier, pour ne pas arrêter de ressasser ce moment. Mais, d’abord, que croyait-il ? Qu’il l’avait sauvé ? Qu’il avait abattu l’ours de ses propres moyens ? Comme s’il était assez rusé pour ça ! Il avait eu besoin de son aide, bien sûr. Ce refusait-il à l’admettre maintenant ? Sans elle, il serait devenu bouilli-Ryan. Elle pensa qu’elle devait l’avoir frappé trop fort, dans cette ruelle, et qu’il en perdait maintenant des bouts. Elle pinça les lèvres et fronça les sourcils, adoptant ainsi une air stupide, comme si elle réfléchissait à la question, alors que, bien entendu, le tour de la question était déjà fait.

« Attendez… oui je me rappelle, vous avez vidé mes chargeurs… mais ça c’est aussi après que l’ours ait été à deux doigts de vous dévorez et avant que je ne vous dicte la marche à suivre. C’est ça ! »

Elle prit ensuite un air faussement content d’avoir résolut le mystère de l’ours. Alors que, clairement, elle cachait bien ce qu’elle en pensait, de cet ours et des soit disant talents de Ryan !

Veronica savait pertinemment que Ryan n’allait pas lui tirer dessus. Elle en était si sûre que s’en était amusant et qu’elle n’attendait plus que sa réponse. Jubilant presque intérieurement de sa victoire en voyant son air railleur qui ne lui allait pas du tout. Elle ne voulait pas chercher à savoir ce qu’il essayait de prouver, bien qu’elle avait ses propres idées sur le sujet.

La jeune femme osa les sourcils, surprise malgré tout qu’il ait osé la menacer avec une arme vide. C’était la meilleure ! Était-il réellement stupide ? Son air redevint neutre, même si il se creusa une fossette sur ses joues. Étais-ce une sorte de provocation pour suicidaire ? De geste calme elle sortit l’arme de sa cachette.

« Lever puis pointer. » Dicta t-elle en accomplissant les étapes en même temps qu’elle les prononçait. « Ensuite tirer. »

Et le coup de feu partit, tout naturellement en direction de la poitrine de Ryan. Comme si cela lui faisait ni chaud ni froid, elle s’approcha de Ryan étendu sur le sol, se pencha et reprit son poignard. Puis, elle s’éloigna de lui en ne manquant pas de sortir nonchalemment, malgré tout, une phrase de son crue ;

« J’ai bien retenu la leçon ? »

Après avoir selon elle, élucider le mystère de l'ours bien-sûr a sa manière, Veronica sembla contente intérieurement de bien se douter que jamais il n'oserait tiré sur elle. Fronçant les sourcils, la jeune femme semblait réaliser combien la manoeuvre de Ryan était voué a l'echec l'ayant menacé d'une arme vide. Elle empoigna a son tour le puissant arme pour le pointer en la direction du sergent.

Son rythme cardiaque s'accèlerant instinctivement en vue de la menace, il entendit a peine ce que la jeune femme lui disait, avant d'être violament happé par le projectile de l'arme qui lui souleva pratiquement les pieds du sol avant de retomber lourdement et d'apparence K.O.

Plus que sonné et a vrai dire semi-conscient, il sentit la présence de la Umbrella près de lui et ensuite s'éloigna. Il entendit a peine ce qu'elle prononça...

« J’ai bien retenu la leçon ? »

De long instants s'espacèrent avant que Ryan ouvre a nouveau les yeux, son rythme cardiaque étant revenu la normal, il sentait néamoins une importante douleur a la poitrine qui fût la cible. le sergent remercia le ciel de tout les entrainements vigoureux qu'il reçu, lui ayant ainsi attribué une excellente forme physique qui l'avait grandement aidé a ne pas perdre totalement la carte ainsi qu'a reprendre rapidement son souffle.

Le policier se releva plus que péniblement et chancelant, il reprit son arme toujours sur la table et la rangea dans son manteau avant de se diriger vers la porte et de sortir de la cabane. Sa vision sétant maintenant éclaircie, il appercevait Veronica non-loin, mais la rejoindre semblait d'une effort de niveau olympique.

Arrivant presque a proximité ayant accéléré le pas avançant tel un homme ayant abusé de l'alcool, il ne pût s'empêcher de toussoter et de retomber a genou les deux main sur le tapis forestier, articulant comme il le pouvait.

- Si... Si vous auriez bien retenu la le...leçon, je ne serait pas...supposé être en..encore en vie...

Il se releva a nouveau pour s'avancer vers elle, puis retomba peu après au pied de la jeune femme face contre terre et malgré lui, gémit de douleur.

Elle l’entendit arriver et, comme si ce son était totalement normal même après lui avoir tiré dessus, elle ne se retourna même pas pour le regarder. Elle resta là, au bord du cours d’eau, alors que le soleil se levait à l’horizon. Et voilà, une autre nuit blanche ! Mais elle en devenait presque habituée. Alors que Ryan n’avait rien trouvé de mieux à faire que faire le mort, Veronica avait réfléchit sur les possibilités qui s’offraient à elle. Et Dieu sait comme ces options étaient minces ! Bien heureusement, Veronica avait un sang froid à toute épreuve. La jeune Umbrella l’entendit qui se rendait jusqu’à elle de peine et de misère. Et bien, le coup qu’elle lui avait porté ne lui avait pas bien réussit ! M’enfin, maintenant, ils pouvaient presque dire qu’ils étaient quitte ; elle lui avait sauvé la vie et s’était prit une balle par sa faute ; elle lui avait tiré dessus.

Enfin, lorsqu’il s’écrasa à ses pieds, Veronica se recula dans une attitude qu’on aurait dit dédaigneuse. Et ce devait bien être le cas, car son regard ne semblait pas très amical ni chaleureux. Mais l’avait-elle déjà regardé ainsi ? Et avait-elle seulement déjà regardé quelqu’un de cette manière ?

« Vous avez raison, j’ai le droit à une seconde chance ? »

Ryan pu entendre, plus qu’il ne vit, le bruit caractériel d’une arme à feu prête à tirer. Apparemment, elle était prête à effacer son erreur. Enfin, le temps s’espaça, et aucun coup de vint. Enfin, elle dit ;

« Non, tout compte fait, je préfère vous laissez souffrir le martyr. »

De peu et elle aurait peut-être ajouté « c’est beaucoup plus amusant ainsi. » Elle se retourna et rangea l’arme. Puis, elle lui jeta un regard de biais.

« Arrêtez de faire l’enfant et levez-vous. Je crois qu’il nous cherche… »

Quand Veronica demanda de retenter sa chance en prenant Ryan pour cible, ce dernier commençait vraiment a en avoir marre. Il ne ferma même pas les yeux attendant quelle ne l'achève, ce qu'elle ne fit pas... Elle préférait le laissez souffrir a la place, le jeune policier répliqua d'un ton ironique malgré sa douleur.

- Ah! Mais comme c'est gentil a vous...

Quand la Umbrella lui dicta de se lever, il se repris en main et sans broncher plus longtemps Miller se redressa de tout sa stature.

- Vous avez foutu en l'air mon manteau vous savez, vous me le rembourserez...

Mais apparament le regard de la jeune femme semblait attiré par quelque chose et d'après son expression facial gardant néamoins tout son sans froid et son professionalisme, elle laissait planer le doute comme quoi, ceux qui les cherchaients n'étais pas de simple randonneurs. Le sergent fouilla a l'intérieur de son manteau pour y découvrir son dernier chargeur restant, il s'empressa de charger son Eagle et il s'adossa a l'arbre le plus proche qui pourrait l'abriter en entier.

Ryan jeta un oeuil et apperçu a environ trentes mètres six hommes armé de mitrailette mp5, la tête voilé par une visière.

Suposant leurs intentions le sergent aurait bien aimé les prendres de front, mais il y avait un problème... Ils était six en apparence mais il fallait suposer que d'autres pourrait bien se trouver non-loin de leur position et il ne lui restais que sept balles.

Il fit un signe de tête a Veronica pour attirer son attention et s'adressa tout bas a elle.

- C'est idiots vont surement a la cabane et je ne crois pas qu'ils aient repéré notre position, nous les prendront a revers!

Les hommes d'Umbrella marchant a la vitesse d'escargot tout en étant sur leurs gardes, Miller calcula qu'ils leurs restaient un peu de temps a lui et a la jeune femme pour organiser leur défense. Une vieille branche trainait non-loin d'eux par-terre, ce qui donna une idée au sergent. Sans même en aviser la Umbrella il s'approcha d'elle la regardant un instant et déchira une partie superficielle de son long manteau, tout en répliquant d'un ton neutre...

- J'aurais pus très bien prendre mes lacets vous savez mais bon, nous sommes quitte désormais.

Il était certain que la furtivité et la distance allait jouer un rôle cruciale dans la possible affrontement qui les menacait elle et lui, il empoigna donc la branche sur le sol et sorti son couteau. Veronica allait a présent comprendre a quoi le tissus prélevé sur son élégant manteau allait servir, le policier fixa le poignard qu'il enroula au bout du bâton, désormais devenu une lance de jet.

- Vous me frapperez plus tard, mais pour l'instant je vous suis et vous le savez surement, mais faite attention ils ne sont peu-être pas seul...

Miller savait très bien que cet acte allait lui valoir des représaille mais le moment serait mal choisi, accroupie et d'un pas silencieux le sergent s'élança vers les soldats d'Umbrella lance a la main, prêt a la décocher a tout instant dans le dos de l'uns d'eux pour qu'ensuite le pistolet dans son autre main ne prenne la relève.

Gentil, Veronica était loin d’être totalement gentille. Mais, bien sûr, la réplique de Ryan était très ironique. Chose assez comique néanmoins, l’homme avait semblé attendre avec une lassitude remarquable qu’elle fasse feu. Comme quoi, l’être humain était faible et exécrable ; au bout du rouleau, il laissait tomber. Elle haussa les yeux au ciel lorsqu’il lui dit qu’elle allait lui rembourser son manteau qui, à un seul coup d’œil, ne devait pas valoir bien cher de toute manière. Elle faillit répliquer qu’elle se mette son manteau là où elle pensait et que, tout compte fait, elle lui avait probablement rendu service, mais, pour une fois, elle se tu, trouvant trop insipide de lui répondre.

La garde forestière non plus ne faisait pas partit de ceux qui les cherchaient, elle tout spécialement. Et son intuition se révéla vrai lorsqu’elle les aperçu. Pour une fois, elle aurait bien aimé se tromper mais… comme elle ne se trompait que rarement et qu’elle avait eut la stupidité de rester au même endroit trop longtemps… Machinalement, Veronica fit le compte de leur munition, versus le nombre d’homme qu’elle voyait, et ce qu’elle supposait être ailleurs pour le moment. Elle enleva quelques points à sa propre équipe due à ce qu’elle appelait « l’incompétence de Ryan ». Ces idiots, comme il le disait, faisaient en effet route vers la cabane, mais idiot ou pas ils étaient sacrément armés, et elle ne se faisait pas d’idée sur l’appuie Umbrella-tech qu’ils pouvaient recevoir.

Entre Ryan débiter ce qu’il allait fait la laissa un moment surprise ; d’habitude c’était elle qui donnait les ordres et disait ce qu’il fallait faire ! Puis, elle entendit un bruit familier de déchirement. Elle n’osa pas regarder tout de suite, et respira par le nez brouillament ; apparemment elle essayait de se maîtriser et l’envie de sauter à la gorge de Ryan et de se rallier aux soldats était forte. Serrant les poings, elle arriva momentané à se retenir, mais se promit de se venger ; son manteau était encore portable, mais là n’était pas la question !

Lorsqu’elle vit le petit manège de Ryan, elle ne pu s’empêcher de maugréer intérieurement. Bien sûr, pourquoi pas, une lance ! Ils en étaient alors réduits à ça… Elle pensa, non sans une pointe d’ironie, qu’au moins, et pour une fois, il n’allait pas tirer partout comme un dégénéré. Bien qu’elle eut bien aimé lui dire le fond de sa pensée, elle se retint ; il ne manquerait plus qu’elle attire l’attention de ses gardes dans leur direction !

Elle s’accroupit et commença sa progression en toute discrétion dans le feuillage. Le groupe de soldat était tout près de la cabane, et s’apprêtait probablement à faire une entrée fracassante. Son groupe à elle se tenait prêt à, eux aussi, les prendre de surprise. Veronica était cachée derrière un arbre, encore un peu plongé dans la noirceur du crépuscule. La vapeur sortant de sa bouche se voyait clairement, signe qu’il ne faisait pas bien chaud, même si elle ne s’en rendait pas vraiment compte. Faire attention… comme si elle était stupide ! Avait-il oublié à qui il parlait ? Soudain, elle s’arrêta sec. Non loin, elle entendait les soldats… et c’était ça le plus étrange ; la connaissant, comment pouvait-il imaginer 5 secondes qu’elle ne les verrait ni ne les entendrait venir jusqu’à la cabane ? Quelque chose clochait.

Soudain, comme si elle avait perçu le danger, ou la moindre petite brindille qu’on aurait écrasé, elle fit volte face en pointant son arme face à elle. Elle tira aussitôt, avant de laisser le temps à son « ennemie » de le faire à sa place. En réalité, il ne l’avait pas prise pour une épaisse ; ils la savaient intelligente et n’avaient pas envoyez qu’une équipe : une autre était en train de les prendre à revers. Le corps d'un d'entre eux reposait sur le sol, bien évidemment mort. Ils semblaient être encerclés, non ?

Ryan avançait furtivement, pensant que si sa section de huits hommes armé serait présente, les petits soldats d'Umbrella serait très vite renvoyé a leur expéditeur dans des sac plastique. Veronica avait du talent et était sans aucun doute une professionel, mais valait-elle toute une section? Le policier allait le savoir très bientôt, car le chef du groupe fit signe a son second d'entrer dans la cabane, suivi de leurs sbires excepté un seul désigné afin de faire le guet. Mais en un instant tout changea quand un coup de feu se fit entendre, a porté du garde d'Umbrella Miller décocha sa ''lance'' qui alla perforer le ventre de l'homme, celui-ci tomba sur le sol l'instant d'après.

Le sergent supposa qu'une autre escouade leur avait tendu une embuscade, il tourna la tête pour constater que ses craintes était fondé et envoya son unique pistolet vers la jeune Umbrella. Tant qu'à lui il se dépêcha a s'emparer de la mitrailette gisant aux côtés de son défunt propriétaire et alla se mettre a couvers sur le côté de l'habitation, les coup de feux alertèrent vite fait le reste de l'équipe qui se hâta de sortir a l'extérieur.

Le premier qui s'aventura sur le coin du batîment reçu une salve de huit projectile, ce qui le pulvérisa net. Trouvant le mode automatique trop gourmand vis-a-vis le chargeur, Ryan mis l'arme sur le mode rafale de trois balles. Il espérait néanmoins que de son côté la jeune femme s'en sortait bien.

Ayant tout de suite apperçu dans son champ de vision périphérique un des hommes d'Umbrella essayant de le prendre a revers, Miller pivota d'un demi-tour sur lui même posant un genou au sol et il envoya une rafale dans la visiere de son assaillant qui par la suite s'écroula. En ce qui concernais la première escouade ils n'étaient plus que trois désormais, le policier devait les éliminers vite fait s'il voulait porter assistance a Veronica. Le sergent d'un mouvement rapide sauta au travers la fenêtre arme devant pour se retrouver a l'intérieur de la cabane, surprenant du même fait l'un d'eux encore présent... Ce dernier fût plus rapide que Ryan cette fois et tira a plusieurs reprise avant d'atteindre a deux reprise son gilet par-balle...

À la fois surpris et furieux, le sergent envoya trois salves qui atteignire le Umbrella qui retomba sur le sol. Portant a présent une oreille attentive il cru entendre un bruit de pas derrière un mur avoisinant, près du tournant de la cuisine.

- Veronica !?

N'ayant point de réponse il vida le reste de son chargeur a travers le mur, pour très vite constater qu'un des soldats gisait par-terre. Il avait bien fait de suivre son instinc mais du coup, il repensa a son chargeur maintenant vide et le premier réflexe qu'il eût voyant le dernier homme de l'escouade entrer dans la pièce, fût de lui envoyer une chaise en plein sur lui ce qui lui fit perdre son mp5.

À proximiter a présent et n'ayant pas le temps de saisir l'arme la plus proche, le combat corps à corps était a présent inévitable et l'adversaire de Miller devait malheureusement faire au moins une tête ainsi qu'une vingtaine de kilos de plus que lui.

* Ha! Génial, fallait que ce soit le plus gros qui reste en vie...*

Sans grande effort le Umbrella fracassa la table en envoya planer Ryan par-dessus, ré-ouvrant les yeux appercevant encore le poêle qui chauffait et la théière qui y reposait encore, celà lui donna une idée. A plat ventre, le sergent s'empressa de se retourner sur le dos et quand le soldat fût a sa porté, il envoya un coup de soulier sur le casque de ce dernier qui vola dans la pièce. Le visage de l'homme maintenant a découvert, le jeune policier se releva rapidement et saisi le récipient empli d'eau bouillante par la poignée pour y envoyer le contenu au visage de l'homme qui s'effondra sous la douleur. Ryan saisi sans plus attendre l'arme de poing du Umbrella ainsi que deux chargeurs et il l'acheva.

Toujours aux aguets, il se précipita a nouveau vers l'entrée en vue d'aller porter main forte a la jeune femme.

Veronica attrapa la nouvelle arme dans les airs avec un réflexe étonnant, compte tenu du fait qu’elle s’occupait d’un garde avec qui un corps à corps bref avait été nécessaire pour le désarmer et le sonner. L’homme, flageolant sur ses jambes, ne tenait probablement que parce que Veronica ne l’avait pas encore laissé tomber sur le sol comme une baudruche. Après cette distraction, elle reporta son attention face à elle, comme alertée par un mouvement. À ce moment un soldat tira dans sa direction plusieurs coups. À ce même moment, la nouvelle arme que tenait la jeune femme lui glissa des mains et elle recula de plusieurs pas face aux coups, alors qu’elle tenait fermement le corps du soldat qu’elle avait sonné et qui recevait les balles à sa place. Heureusement, sa deuxième main avait pu conserver sa première arme, ainsi Veronica leva t-elle son bras et tira deux coups dans la direction de son opposant. 3 gardes en moins.

Elle ne se souciait pas de ce que Ryan faisait de son côté ; il était assez grand pour s’occuper de lui-même. Et même si elle en doutait un peu, elle n’allait pas commencer à courir tout le temps après, alors que sa propre vie était menacée. Il allait devoir apprendre à se débrouiller ! Elle entendait, au loin, des coups tirés, signe qu’il était lui-même dans de beaux draps. Elle pivota pour se cacher derrière un arbre, de justesse, se dit-elle, lorsqu’elle entendit quelques balles se ficher dans son rempart en bois. Les coups cessèrent presque aussitôt, ses assaillants ayant comprit qu’ils devaient opter pour autre chose.

Regardant ses munitions, elle vit qu’il ne lui en restait plus que deux dans son arme et elle maudit encore plus l’arme rudimentaire de Ryan qui n’était même pas en mesure d’avoir une dizaine de balle. Bon sang ! une dizaine de balle, aurais-ce été trop demandé ? Elle songea qu’elle n’aurait peut-être pas dû en gaspiller une en tirant sur Ryan. Puis, l’instant d’après, ajouta que ça avait, tout compte fait, bien valut la peine !

Lorsque les tires de balles cessèrent, Veronica remarqua, en jetant un petit coup d’œil, que les 3 gardes restants se déplaçaient pour la piéger, pour faire en sorte qu’elle ne puisse pas bouger de son arbre sans risquer de se faire tirer dessus. Le regard de la jeune femme descendit vers l’arme qu’elle avait laissé tomber et, sans douter ni craindre une seule seconde, elle se décolla de l’arbre, tira ses dernières balles et roula sur le côté pour, non seulement éviter les projectiles, mais pour attraper au passage le Desert eagle de Ryan. Bien malheureusement, ses deux balles tirées dans le vide n’avaient – justement – pas eu grand effet ; les 2 hommes tenaient encore debout. 2 ? N’était-il pas trois ?

Le troisième, qui avait échappé à son regard, vint de côté et la prit ainsi par surprise alors qu’elle se relevait. Elle reçut son poing dans l’abdomen et, sous l’impact, se plia en deux. Enfin, elle n’eut pas le temps de reprendre son souffle et de se redresser, qu’il lui tordit le bras dans le dos – elle en perdit son arme – et qu’il l’a plaqua violemment sur l’arbre d’en face. Cette prise n’avait rien d’agréable et Veronica se retrouva la joue sur l’écorce rugueuse. L’homme retira son casque et approcha son visage d’elle pour la narguer ;

« Tu t’es ramollit, Veronica. Est-ce ton stupide policier qui te fait cet effet ? »

Elle effet, Veronica, dans une autre situation, aurait acquiescer en disant qu’il était fort possible que cet homme avait eu un effet négatif sur ces capacités ; comme si sa stupidité et son incapacité étaient choses contagieuses. Elle serra les dents de douleur lorsqu’il renforça sa prise sur elle. Enfin, elle lui donna, de son bras libre, un coup de coude dans le ventre et, de l’autre, sa main saisit la sienne pour la tourner et relever son bras, de sorte qu’elle puisse se déprendre, se revirer et lui faire subir presque la même prise. D’un coup de pied, elle l’envoya sur le sol plus loin. Veronica portât presque aussitôt la main sur son épaule, car la douleur provoquée par tous ces mouvements brusques se répercutait dans sa blessure.

« Et toi, toujours aussi faible ? »

Bien sûr, sa réplique n’était peut-être pas la mieux placée… mais Veronica n’avait pas pu s’en empêcher. Elle ne pu pas porter grand attention à son épaule, car le soldat se relevait déjà et lui faisait face, l’invitant à un combat au corps à corps. Alors soit ! La jeune femme se déplaça. Du coin de l’œil, elle vit que les deux autres soldats se tenaient prêt à la tirer. Ainsi, quel que soit le résultat de ce combat, elle allait s’en prendre plein la gueule.

Enfin, les deux corps s’entremêlèrent ; coup de poing, coup de pieds, botte secrète et esquives. Veronica, pas à la hauteur de toutes ses capacités, se retrouva à nouveau plaquée contre un arbre. Cette fois-ci elle faisait face au soldat. La sueur dégoulinait de son front, ainsi que le sang de sa blessure à l’épaule et ses pupilles étaient dilatés par la douleur. Ayant vu sa blessure durant le combat, le soldat en avait profité pour porter un de ces coups à cet endroit. Il appuya avec sauvagerie sur sa blessure à l’épaule, ce qui lui arracha un cri perçant de douleur.

Juste avant d'arriver au cadre de la porte d'entrée, Ryan fût alerter par un fort cri et il s'agissait de celui d'une jeune femme. Inquiet et a la fois stressé par ce qu'il venait d'entendre, le sergent regarda vite fait autour de lui et saisi la mitrailette de l'homme au mur toujours étendu sur le sol, tout en espérant de ne pas arriver trop tard...

Il appercevait désormais la jeune Umbrella plaqué dos a un arbre, ce qui envoya une poussé d'adrénaline a Miller qui courru jusqu'à la sorti de la cabane tout en tirant vers les deux fier-à-bras surveillant la scène. L'un d'entre eux reçu le chargeur de la mp5 au complet, soit trentes projectiles qui vinrent le happer en moins de cinq secondes, l'arme étant sur le mode automatique.

Le deuxième tant qu'à lui serait beaucoup moin chanceux, le policier bénéficiant encore pour le moment de son effet de surprise le tout s'étant déroulé en un temps record, il lui tira donc une balle dans le bras qui détenait l'arme. Tout de suite ce dernier lâcha prise et devint une cible non menacente pour le sergent. Ce dernier pris le temps de reprendre la lance toujours encastré dans l'un des soldats et il la relança, ce qui eu pour effet d'empaller le deuxième garde après l'arbre se trouvant derrière lui.

En ce qui concernait le Umbrella qui maltraitait Veronica, Ryan n'en avait pas fini avec lui... Il ouvrit les bras d'une prise large et du plus fort qu'il le pouvait, referma sa prise en timballe sur les deux oreille de l'homme qui fût automatique sonné relâchant du fait même la jeune femme. Le policier ressera sa prise sur les cheveux de l'homme en question pour lui tirer la tête vers en arrière et d'un revers de la main, il lui administra un puissant coup a la pomme d'Adam, pour ensuite lui envoyer a son tour la tête contre l'arbre.

- T'aurais du garder ton casque.

Miller le tenait fermement par le toupet resserant même de plus en plus sa prise, pour ensuite s'adresser a lui espérant que le silement intérompu que devait faire ses oreilles a présent, n'allait pas l'empêcher d'entendre.

- Veronica sa va ?

Dit le sergent d'un ton inquiet mais gardant néamoins son sang froid devant son adversaire.

- Écoutez monsieur je me présente je m'apelle Ryan, je ne sait pas qui vous êtes mais si c'est vous qui a entrainé vos gars je comprend qu'ils soient si nul. Vous vous croyer fort mais vous profiter a la fois d'une blessure et de l'épuisement de votre ancienne camarade et cela si je puis me permettre, est inacceptable car en temps ordinaire elle vous aurais bottez les fesses et je sait de quoi je parle...

Tenant encore l'homme, le jeune policier attendait a présent les futurs instructions de Miss Brown.

Elle aurait tournée de l’œil depuis longtemps si toutes ses forces n’étaient pas concentrées sur l’objectif de rester éveillée. Alors que, normalement, elle l’aurait battu, elle n’arrivait même pas à se dégager, tant il la tenait fortement, et tant il l’a faisait souffrir. Veronica était coriace, sa réputation n’était pas à refaire, mais il fallait quand même lui laisser une petite chance ! Ses deux mains étaient crispées sur le bras du soldat, comme dans une tentative vaine de le retenir. Puis, elle s’écroula au sol, au pied de l’arbre. Tête, dodelinante, penchée vers le sol, dents serrés et yeux fermés, elle plaqua la paume de sa main sur sa blessure qui dégoulinait de sang frais. Son cœur bourdonnait encore à ses oreilles, quand il se calma elle releva la tête pour voir les gardes morts. La lance lui indiqua que cela était l’œuvre de Ryan. Seigneur, si un jour elle s’imaginait qu’elle serait contente qu’il soit là ! Juste l’idée la révulsait. Peut-être parce qu’elle s’accompagnait de sa faiblesse.

Ryan semblait s’amuser ou profiter de sa supériorité sur un des soldats. Comme si, peu habituer à avoir le dessus, il en profitait. Mais enfin, cela laissa la chance au soldat de revenir à lui, alors que, clairement, il n’aurait pas du se retrouver dans cette situation et avait été surpris. Il se déprit et, après avoir donner un coup de poing à la figure de Ryan, lui donna un coup de genou au niveau du ventre. Enfin, il le poussa sur le sol.

Un peu tremblante, Veronica se redressa d’une seule main en s’aidant de l’arbre. D’un air déterminé, elle se rapprocha du soldat, qui semblait l’avoir oublié, ou ne la considérait plus comme une menace. Enfin, il lui tournait le dos et s’adonnait à son nouveau sport ; faire payer ce gars qui disait s’appeler Ryan. Avant qu’il ne tente quoi que se soit de dangereux contre lui, la main de Veronica se posa sur le coup du soldat, et son autre main lui enfonça la lame de son poignard dans le dos. Elle lui murmura à l’oreille ;

« Ne te l’avais-je pas prédit ? »

Le corps s’écroula sur le sol, laissant découvrir une Veronica pâle, en sueur et, où manifestement, le travail de boucherie de Ryan – sur son épaule - venait d’être gâché !

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